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Nous ne voulons point faire ici œuvre d’érudition, et le point de vue auquel nous enten-dons nous placer est beaucoup plus profond que celui-là. La vérité n’étant pas pour nous un fait historique, il nous importerait même assez peu, au fond, de déterminer exactement la provenance de telle ou telle idée qui ne nous intéresse en somme que parce que, l’ayant comprise, nous la savons être vraie ; mais certaines indications sur la pensée orientale peu-vent donner à réfléchir à quelques-uns, et ce simple résultat aurait, à lui seul, une impor-tance insoupçonnée. D’ailleurs, si même ce but ne pouvait être atteint, nous aurions en-core une raison d’entreprendre un exposé de ce genre : ce serait de reconnaître en quelque façon tout ce que nous devons intellectuellement aux Orientaux, et dont les Oc-cidentaux ne nous ont jamais offert le moindre équivalent, même partiel et incomplet.
Nous montrerons donc d’abord, aussi clairement que nous le pourrons, et après quelques considérations préliminaires indispensables, les différences essentielles et fondamentales qui existent entre les modes généraux de la pensée orientale et ceux de la pensée occiden-tale